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dimanche 16 janvier 2011

Dimanche 16 janvier 2011 : deuxième dimanche du temps ordinaire.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,29-34.

Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau, c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. ' Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Ce récit du baptême de Jésus m’amène à une réflexion sur le sens de notre propre baptême. Être chrétien, ce n’est pas seulement être baptisé, c’est participer activement à la construction du Royaume de Dieu sur terre. Ce qui sous-entend que nous sommes appelés à agir dans le monde qui est le nôtre, comme le ferment dans la pâte, afin de transformer notre société en profondeur et de la rendre plus humaine.




Une histoire vraie....Bonne Journée!


"Une petite histoire"

Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais...
Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille,
il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche.
Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer.

Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme.
Un noble, élégamment vêtu, en sorti et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.

Je veux vous récompenser", dit le noble. "Vous avez sauvé la vie de mon fils".
"Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait", répondit le fermier écossais.
A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
"C'est votre fils?" demanda le noble.
" Oui!", répondit fièrement le fermier.
"Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux nous seront fiers". Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie-de-Londres.  Il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie. Qui lui sauva la vie cette fois ?... La pénicilline.
Comment s'appelait le noble ?
Sir Randolph Churchill. Son fils ? Sir Winston Churchill.

 Quelqu'un a dit un jour : Tout ce qui s'en va revient.
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.
Danse comme si personne ne te regardais.
Chante comme si personne ne t'écoutais.
Vis comme si le Ciel était sur la Terre.




Règles pour être (s) humain (s)

 

 

Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ». Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
« Ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.

Anonyme

dimanche 9 janvier 2011

Dimanche 09 janvier 2011 : fête du Baptême du Seigneur.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 3,13-17.

Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Voici un texte assez difficile à comprendre pour nous, occidentaux du 21ème siècle, qui ne sommes pas habitués à la symbolique juive de l’époque. En effet, nous pourrions être tentés de lire ce texte à la manière d’un DVD et y voir un film fantastique. Mais non, les évangélistes n’étaient pas des journalistes, ils ne décrivaient pas ce qu’ils voyaient, mais bien ce qu’ils avaient compris en côtoyant quotidiennement le Christ. Pour eux,  cela était clair : il fallait dépasser le formalisme traditionnel, le ritualisme figé pour vivre une autre approche de la vie, des relations et de Dieu : l’important c’est de placer l’Amour au centre de tout. Peu importe la manière, ce qui est essentiel, c’est d’aimer en vérité, non pas de façon théorique mais dans notre pratique quotidienne (« C’est à l’amour dont vous témoignerez les uns vis-à-vis des autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples »).





Conte d'après Noël


Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là… tremblant et apeuré.
- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
- Je n'ose… je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
- J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.
- Je n'ai vraiment rien… rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais… regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée.
- C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
- Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?
- Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
- Je ne peux pas… mon dessin est trop moche… personne ne veut le regarder !
- Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux… Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.
Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
- Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
- C'est pour cela que je la veux… Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller…
Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette…
Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
- Je leur ai menti… J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai… J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
- C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger… Tu n'en as pas besoin… Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.
Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
- Maintenant que tu connais le chemin de mon Cœur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours…

 
 J’aurais voulu être professeur de vie…

« J’aurais voulu être professeur de vie.
J’aurais appris aux enfants, aux adultes aussi tout ce qui n’est pas écrit dans les livres.
Je leur aurais appris les choses délicates et précieuses de la vie :
qu’un amour entretenu ne s’use pas, que la seule liberté qui vaille la peine d’être vécue est la liberté d’être, qu’il est important de prendre le temps pour regarder la fuite ou l’immobilité d’un nuage, pour suivre le vol d’un oiseau, qu’il est possible de se laisse surprendre par l’infini vivance des choses de la vie.
J’aurais tenté de leur faire découvrir :qu’il est vital d’apprendre à s’aimera se respecter, à se définir, qu’il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer par les jugements négatifs, de résister aux rumeurs, de ne pas se laisser polluer par les messages toxiques qui peuvent venir de ceux qui prétendent nous aimer ou mieux savoir pour nous.
J’aurais semé en eux le goût de la curiosité
pour ne pas se laisser entraîner par les idées toutes faites,
par les modes ou de rester immobilisé par les conditionnements qui s’imposent insidieusement.
J’aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances
quand elles sont devenues des certitudes terroristes,
pour laisser plus de place à l’imprévisible de la vie ».
Professeur de vie, quel beau métier à inventer.

Source: Jacques Salomé – N’oublie pas l’éternité – Albin Michel 2005...http://www.lespasseurs.com/