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dimanche 11 décembre 2011

Dimanche 11 décembre 2011 : troisième Dimanche de l'Avent.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,16-24.

Soyez toujours dans la joie,
priez sans relâche,
rendez grâce en toute circonstance : c'est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus.
N'éteignez pas l'Esprit,
ne repoussez pas les prophètes,
mais discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien, gardez-le ;
éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal.
Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu'il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l'accomplira.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,6-8.19-28.

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :
c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Les textes de la liturgie de ce dimanche nous invitent à nous réjouir : la venue du Christ est proche ! Laissons-nous transformer par le feu de son amour !


 


Noël raté ? Noël gagné ?



Alors, Noël…

Si tu ne penses d’abord qu’à lorgner les vitrines pour savoir ce que tu vas acheter pour tes gosses, Noël, c’est raté !



Si tu succombes au désir de tes mômes qui veulent une voiture de police, une mitraillette en plastique et la panoplie complète du para, Noël, c’est raté !



Si tu as déjà dépoussiéré le petit Jésus en sucre et ses parents en chocolat… sans oublier un seul des bestiaux en caramel de la crèche, Noël, c’est raté !



Si, avant toute chose, champagne, gâteaux, repas hors de l’ordinaire sont déjà programmés, Noël, c’est raté !



Si tu commences à dresser la liste des gens à inviter en prenant soin d’exclure ceux et celles qui vont troubler la fête tranquille, Noël, c’est raté !



Si tu ne prends pas le temps de méditer, durant cet Avent, le merveilleux mystère de la nuit de Noël, la pauvreté de l’Enfant Jésus, le dénuement absolu des immigrés que sont ses parents, Noël, c’est raté !



Si tu lorgnes déjà le couple de chômeurs de ton immeuble qui, sans toi, va « fêter » cette nuit dans un peu de détresse et de solitude, alors, Noël, c’est gagné !



Si tu n’attends pas pour dire à une personne seule à l’avance qu’elle sera ton invitée, pour qu’elle savoure d’avance ces quelques heures où elle sera reine, alors, Noël, c’est gagné !



Si tu prends la peine de réfléchir à ce mystère d’amour et de pauvreté qui, au cours des âges, a été défloré, foulé aux pieds et travesti en fête égoïste, faite de beuverie et de gueuleton, alors, Noël, c’est gagné !



Si tu continues à vivre ce mystère en pensant que le partage, c’est pas seulement l’affaire d’une nuit, alors,

Noël illuminera toute ton année.



Guy GILBERT


Quel sera notre menu?

Sais-tu ce dont on a besoin pour préparer un bon repas de Noël '?


Prends ton bic et note. Voici les ingrédients:

Peu de dinde et de friandises,

Une bonne mesure de simplicité et beaucoup de compréhension.

Quelques grammes de honte pour notre silence devant tant d'injustices

Et une pincée de regret pour le courage et l'audace que nous n'avons pas eus.

Assaisonne de bonne volonté,

Enlève les morceaux d'égoïsme et de prétention.

Il te reste alors un homme petit et faible.

Essaye de trouver quelques grains de foi

Dans un emballage neuf ou ancien,

Ajoute les fleurs de l'amitié

Et laisse reposer tout cela.

Cela ne sera pas facile et pourra prendre quelque temps.

 Mais à Noël, tu pourras offrir Un homme qui a vraiment goût et consistance.

Les autres se remettront en chemin,

Ils vivront à nouveau.

Et si quelqu'un te demande

De qui tu as cette recette,

Dis-lui simplement...de Jésus-Christ !


dimanche 4 décembre 2011

Dimanche 04 décembre 2011 : deuxième Dimanche de l'Avent.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,1-8.

Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu.
Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route.
A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


La période de l’avent est bien là pour nous mobiliser, il est temps de quitter le confort de nos certitudes et notre bonne conscience, l’appel qui nous est lancé est clair : il nous faut retrousser nos manches et bâtir un monde qui soit conforme au rêve de Dieu. Arrêtons de nous lamenter, de nous replier sur nous-mêmes et partons à la rencontre de nos frères et sœurs, particulièrement les plus vulnérables. Que partout où nous passons, les inégalités reculent et la solidarité avance.