Rechercher dans ce blog

dimanche 25 septembre 2011

Dimanche 25 septembre 2011 : vingt-sixième dimanche du temps ordinaire.

Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne'.
Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas. ' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui, Seigneur ! ' et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Dans ce texte de Matthieu, Jésus nous interpelle en mettant en scène deux attitudes qu’il associe à deux manières de vivre sa foi .Au travers de cette parabole, c’est à chacun de nous qu’il s’adresse : soyez vigilants, ne vous abritez pas derrière vos rites mais soyez prêts à vous remettre en question, à vous engager concrètement pour la réalisation d’un monde où règne l’amour et la fraternité.





Quand lui, quand moi


Quand lui n'achève pas son travail,
je me dis, il est paresseux.
Quand moi, je n'achève pas mon travail,
c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.

Quand lui parle de quelqu'un,
c'est de la médisance.
Quand je le fais,
c'est de la critique constructive.

Quand lui tient à son point de vue,
c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue,
c'est de la fermeté.

Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose,
je suis soigneux.

Quand lui est aimable,
il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable,
je suis vertueux.

Quand lui est rapide pour faire quelque chose,
il bâcle.
Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose,
je suis habile.

Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise,
il s'occupe de ce qui ne le regarde pas.
Quand moi je fais quelque chose sans qu'on me le dise,
je prends des initiatives.

Quand lui défend ses droits,
c'est un mauvais esprit.
Quand moi je défends mes droits,
je montre du caractère.

Pierre Descouvemont, Guide des difficultés de la vie quotidienne

 

dimanche 18 septembre 2011

Dimanche 18 septembre 2011 : vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.

Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. '
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? '
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés. ' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne. '
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. '
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! '
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ?
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi :
n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? '
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris





Ce texte de l’Evangile de Matthieu va à l’encontre de beaucoup de nos croyances et de valeurs de notre société. Il remet en cause la toute puissance du mérite. Dans nos habitudes de « bons chrétiens », nous aimons croire que nous obtiendrons la vie éternelle en récompense de notre attitude irréprochable, si nous suivons bien tous les prescrits de la Loi. Or, au travers de cette parabole, Jésus nous rappelle, non sans humour, que cette vie éternelle nous est offerte par Dieu, gratuitement, simplement par amour. C’est aussi une invitation pour chacun de nous à changer notre manière de vivre : n’attendons pas un geste de l’autre pour lui témoigner notre amour fraternel, n’entrons pas dans cette logique commerciale du « donnant-donnant » : l’autre est un frère à aimer simplement parce qu’il est un être humain.

dimanche 11 septembre 2011

Dimanche 11 septembre 2011 : vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,21-35.



Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »


 


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


 


 


Voici bien un texte que nous avons difficile à faire passer dans nos vies ! Le pardon, d’accord mais, quand même, il y a des limites ! Le texte de l’Evangile de ce dimanche nous rappelle que la miséricorde de Dieu est sans limites et nous invite à suivre cet exemple tout au long de notre vie. Le Pardon, ce n’est pas oublier, c’est choisir de continuer à souhaiter le bonheur de l’autre en dépit du tort qu’il nous a causé. C’est le cœur même de la Bonne Nouvelle : aimer au-delà du raisonnable. C’est le chemin difficile que nous propose le Christ, c’est aussi le seul qui conduit au bonheur véritable car il ne laisse plus de place à la haine, à la rancœur au ressentiment  mais nous demande une véritable conversion afin qu’à l’image de François d’Assise nous puisions faire nôtre cette prière : « Seigneur fais de nous des artisans de paix …là où il y a la haine, que nous apportions l’amour… »



Chaque jour...

Prends le temps de penser,
c'est la source du pouvoir.

Prends le temps de te distraire,
c'est le secret d'une perpétuelle jeunesse.


Prends le temps de lire,
c'est la fontaine de la sagesse.

Prends le temps d'aimer et d'être aimé,
c'est le privilège divin.

Prends le temps d'être aimable,
c'est le chemin du bonheur.

Prends le temps de rire,
c'est la musique de l'âme.

Prends le temps de te reposer,

sans quoi tu ne pourras jouir d'aucun autre privilège         .



(Auteur inconnu)