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dimanche 10 octobre 2010

Dimanche 10 octobre 2010 : vingt-huitième dimanche du temps ordinaire.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,11-19.
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain. Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Dans ce texte de St Luc, un message très clair nous est envoyé : vivre en rayonnant de la Bonne Nouvelle. En effet, dans ce récit, seul le Samaritain (l’étranger, le non-croyant à la vraie foi) prend conscience de son bonheur et l’exprime à la face de tous, faisant fi des conventions de l’époque (on ne se parle pas entre Juifs et Samaritains).Au 19ème siècle, Frédéric Nietzche reprochait aux chrétiens de son temps de ne pas avoir l’air « sauvés »…Force est de constater qu’aujourd’hui, un tel reproche pourrait trop souvent nous être adressé. Nous proclamons une Bonne Nouvelle, mais bien souvent, celle-ci n’apparait que comme une affirmation théorique...Il est urgent de vivre l’Evangile dans le quotidien de nos vies, de transpirer la joie du Ressuscité dans chacun de nos actes.


Épice de vie

 
Il y a dans ma vie, une épice rare, inespérée,
je dirais même, bénie des dieux.
Cette poudre magique transforme mon quotidien
en rayon de soleil dès qu'elle se répand sur
un problème à résoudre,
une solution à mettre.
J'ai cette chance inouïe de posséder
cette substance miracle !
Quand je traverse des temps difficiles,
que mon quotidien me fait mal,
qu'il y a un trop plein de vécu
et que j'ai besoin de courage et d'énergie
pour faire face au nouveau jour qui naît,
et qui doit se poursuivre malgré
la coupure du temps,
c'est alors que mon épice magique
vient poivrer ma journée de compréhension,
d'écoute active.
Son parfum me soutient, sa force me guide,
son arôme de discrétion me protège.
Le plus beau souhait que je puisse vous faire,
c'est de trouver cette poudre magique,
de la répandre avec amour.
Cette épice de vie a pour nom :
" Amitié "
La crème glacée.
Comme ils se préparent à dîner dans un restaurant, un petit garçon de six ans demande à sa maman s'il peut prier le Seigneur et offrir les grâces.
Comme ils penchent leurs têtes, il dit: " Dieu est bon. Dieu est grand. Merci pour le manger, ... et je te remercierais même plus si maman commandait de la crème glacée pour dessert. Et liberté et justice pour tous ! Amen ! "
À travers les rires des autres clients, Kim perçoit la remarque d'une dame :
" C'est ce qui n'est pas correct dans ce pays. Les enfants aujourd'hui ne savent pas comment prier. Demander à Dieu de la crème glacée ! Pourquoi, je me le demande ! "
Kim fond en larmes, et demande à sa mère :
" Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est-ce que Dieu est choqué après moi ? "
Pendant que la maman le prend contre elle et le rassure, elle lui dit qu'il a fait une prière fantastique et que Dieu n'est certainement pas choqué contre lui. Un monsieur plus âgé s'approche alors de leur table, fait un clin d'œil au petit garçon et lui dit :
- Je crois savoir que Dieu pense que ce fut une très belle prière.
- Réellement ? demande Kim.
- Croix sur mon cœur, reprend le monsieur.
Et dans un murmure il ajoute (indiquant la dame qui était intervenue) :
- C'est malheureux qu'elle n'ait jamais demandé à Dieu de la crème glacée. Car un peu de crème glacée est bon pour l'âme quelquefois.

Naturellement, à la fin du repas, la maman commanda de la crème glacée pour son petit garçon.
Mais ce qui arriva ensuite fut une complète surprise.
" Mon fils réfléchit un moment et il fit quelque chose dont je me souviendrai le reste de ma vie " explique la maman. " Il prit son sundae et sans un mot, marcha vers la dame et le plaça devant elle. Avec un grand sourire, il lui dit " :
- Ceci est pour vous. La crème glacée est bonne pour l'âme quelquefois, et mon âme à moi est déjà bonne.

Le bonheur de l'innocence : histoire vécue par Kim, et recueillie par Jeannette et Yvan.

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